Normand souffrait depuis
plusieurs semaines de douleurs principalement au niveau de la prostate. Il
avait de la difficulté à uriner.
Après consultation d’un médecin (sans
rendez-vous) le diagnostic était une inflammation de la
prostate. Le médecin a prescrit des antibiotiques, une prise de sang et un
rendez-vous pour la semaine suivante avec son médecin de famille. Après
quelques jours, les antibiotiques ne semblaient pas régler le problème et
Normand a été au rendez-vous de son médecin de famille qui a trouvé des bosses
suspectes sur la prostate et que la prise de sang indiquait un taux APS
(analyse sanguine qui permet de détecter le cancer de la prostate) qui était
élevé sans être alarmant. C’est pourquoi il l'a référé à un urologue.
Suite à sa rencontre avec
l'urologue plusieurs tests ont été cédulés : caméra pour la vessie, biopsie,
scan, tests radioactifs entre autres. Les résultats devaient être communiqués à
Normand autour du 5 novembre. Le 26 octobre au matin Normand reçoit un appel du
cabinet de l'urologue, il doit se présenter autour de midi.
L'urologue avait reçu les
résultats des différents tests. Les tests révèlent qu'il y a des traces de
cancer dans les 4 endroits suivants :
·
autour de
la prostate (mais pas dans celle-ci)
·
dans ses
ganglions (situés dans l'aine)
·
autour de
l'anus
·
dans le
bas de l'aorte
L'urologue a aussi spécifié,
après que Normand l'ait demandé, que le cancer était au stade 4. Le stade 4 du
cancer veut dire que le cancer s'est propagé à d'autres endroits dans le corps
que l'endroit d'origine.
Une fois que l'urologue avait
terminé de donner les détails, il a fait une injection dans le ventre de
Normand. Cette injection permet la castration chimique, de cette façon Normand
ne produira plus ou produira peu de testostérone, qui selon ce que nous avons
compris permet au cancer de progresser plus rapidement. Il devra recevoir cette
injection à tous les 4 mois. En complément, Normand doit prendre des comprimés
qui font baisser le taux d'hormones encore une fois dans le but de freiner la
progression du cancer.
La prochaine étape c'est de
rencontrer les oncologues. Une demande de rendez-vous a été faite avec la
mention urgente. Selon l'urologue, les oncologues vont déterminer le meilleur
traitement pour Normand : chimiothérapie, radiothérapie, ou aucun de ces
traitements. Nous espérons très fort que le rendez-vous ait lieu le plus
rapidement possible. Au moment d'écrire ces lignes Normand n'avait pas reçu
d'appel pour rencontrer les oncologues.
L'état actuel de Normand est le
suivant : il ressent une douleur vive dans la région de la prostate qu'il
contrôle tant bien que mal avec des Tylenol extra fort et des comprimés de
morphine. Normand n'est plus en mesure d'uriner, il doit vider sa vessie à
l'aide d'un cathéter au moins 4 fois par jour.
Voilà ce qui dresse le portrait actuel
de la situation.
Maintenant, évidemment un
évènement du genre ça se vie avec beaucoup d'émotions. Nous sommes tous secoués
par cette nouvelle et Normand le premier. Néanmoins nous sommes une famille
unie et nous nous supportons dans cette épreuve.
Normand c'est aussi un homme très
déterminé, lorsqu'il a une idée dans la tête, vous arriverez difficilement à le
convaincre du contraire. Nous sommes tous convaincus que Normand est capable de
vaincre cette maladie avec la même détermination qu’il a toujours démontrée.