mercredi 28 octobre 2015

Le diagnostic de cancer


Normand souffrait depuis plusieurs semaines de douleurs principalement au niveau de la prostate. Il avait de la difficulté à uriner.

Après consultation d’un médecin (sans rendez-vous) le diagnostic était une inflammation de la prostate. Le médecin a prescrit des antibiotiques, une prise de sang et un rendez-vous pour la semaine suivante avec son médecin de famille. Après quelques jours, les antibiotiques ne semblaient pas régler le problème et Normand a été au rendez-vous de son médecin de famille qui a trouvé des bosses suspectes sur la prostate et que la prise de sang indiquait un taux APS (analyse sanguine qui permet de détecter le cancer de la prostate) qui était élevé sans être alarmant. C’est pourquoi il l'a référé à un urologue.

Suite à sa rencontre avec l'urologue plusieurs tests ont été cédulés : caméra pour la vessie, biopsie, scan, tests radioactifs entre autres. Les résultats devaient être communiqués à Normand autour du 5 novembre. Le 26 octobre au matin Normand reçoit un appel du cabinet de l'urologue, il doit se présenter autour de midi.

L'urologue avait reçu les résultats des différents tests. Les tests révèlent qu'il y a des traces de cancer dans les 4 endroits suivants :

·         autour de la prostate (mais pas dans celle-ci)
·         dans ses ganglions (situés dans l'aine)
·         autour de l'anus
·         dans le bas de l'aorte

L'urologue a aussi spécifié, après que Normand l'ait demandé, que le cancer était au stade 4. Le stade 4 du cancer veut dire que le cancer s'est propagé à d'autres endroits dans le corps que l'endroit d'origine.

Une fois que l'urologue avait terminé de donner les détails, il a fait une injection dans le ventre de Normand. Cette injection permet la castration chimique, de cette façon Normand ne produira plus ou produira peu de testostérone, qui selon ce que nous avons compris permet au cancer de progresser plus rapidement. Il devra recevoir cette injection à tous les 4 mois. En complément, Normand doit prendre des comprimés qui font baisser le taux d'hormones encore une fois dans le but de freiner la progression du cancer.

La prochaine étape c'est de rencontrer les oncologues. Une demande de rendez-vous a été faite avec la mention urgente. Selon l'urologue, les oncologues vont déterminer le meilleur traitement pour Normand : chimiothérapie, radiothérapie, ou aucun de ces traitements. Nous espérons très fort que le rendez-vous ait lieu le plus rapidement possible. Au moment d'écrire ces lignes Normand n'avait pas reçu d'appel pour rencontrer les oncologues.

L'état actuel de Normand est le suivant : il ressent une douleur vive dans la région de la prostate qu'il contrôle tant bien que mal avec des Tylenol extra fort et des comprimés de morphine. Normand n'est plus en mesure d'uriner, il doit vider sa vessie à l'aide d'un cathéter au moins 4 fois par jour.

Voilà ce qui dresse le portrait actuel de la situation.

Maintenant, évidemment un évènement du genre ça se vie avec beaucoup d'émotions. Nous sommes tous secoués par cette nouvelle et Normand le premier. Néanmoins nous sommes une famille unie et nous nous supportons dans cette épreuve.

Normand c'est aussi un homme très déterminé, lorsqu'il a une idée dans la tête, vous arriverez difficilement à le convaincre du contraire. Nous sommes tous convaincus que Normand est capable de vaincre cette maladie avec la même détermination qu’il a toujours démontrée.

Merci de supporter Normand au travers de ce blog il aura besoin de votre support et de vos encouragements !